Le Bébé qui se déplace sur le fond de cet écran utilise la marche à quatre pattes.

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Ce geste, si singulier à nos yeux, est d'une incroyable complexité, inné - personne ne lui a enseigné et il va l'apprendre par lui même, par la répétition, par l'entrainement, et naturellement sans assistance. Il nous donne deux informations importantes sur son stade d'évolution :

- Ce bébé est en bonne santé,

- Il se déplace.

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Elle précède la station debout puis la marche. Ce sont ses premiers pas vers une certaine autonomie, vers l'exploration d'un nouvel environnement avec son lot de découvertes et de dangers : 

odeurs, couleurs, lumières, bruits, textures, lieux divers et variés, rencontres, espèces (animales, végétales, minérales), le chaud, le froid, les chocs,la douleur, etc...

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Elle est une étape cruciale dans le développement physique et intellectuel de l'enfant, et de son

sentiment d'évoluer en sécurité. Elle est peut être plus importante que la "course" à la marche debout...

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En effet, Le quatre pattes, qui doit durée environ 6 mois, met en œuvre les muscles, les articulations, l'équilibre, la vision, la coordination, la bilatéralité, l'avant, l'arrière, le dessus, le dessous, la perception spatiale, les sens...et deux éléments indispensables : un chef d'orchestre, le cerveau et son assistant, le Système Nerveux Autonome.

La marche à quatre pattes participe grandement à établir la base neurologique.

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L'ensemble de ces paramètres combinés va créer le mouvement...mais pas seulement !

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En fait, le mouvement va être à l’origine du développement de notre cerveau...et ce dès le début...le tout début !!!

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C'est là qu'apparaissent les réflexes archaïques : in-utéro. Ils sont les premiers mouvements qui vont enclencher la croissance du cerveau et des ces neurones.

Ils sont une réaction innée gérée par le tronc cérébral (partie reptilienne du cerveau) du nourrisson suite à un stimulus.

Plus tard, ils s'intègrent pour  permettent à l'enfant de passer d’un mouvement involontaire (réaction)  à un mouvement volontaire (action).

Les réflexes archaïques servent à créer les schèmes de patrons de mouvement qui permettront à un enfant de bouger, de développer son tonus musculaire, sa coordination, son organisation visuelle, vestibulaire et spatiale et plusieurs autres.

Ces patrons de mouvement constituent les fondations essentielles pour bien apprendre, se concentrer, grandir et se développer.

Ils permettent de mettre en place une base solide sur laquelle se développeront les capacités cognitives, émotionnelles et physiques de l’enfant et du futur adulte.

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La rémanence suite à une situation de stress intense, à un traumatisme, à un choc ou autre fait réapparaître le réflexe, même très longtemps après son inhibition (à l'âge adulte par exemple).

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Ainsi, Le réflexe archaïque, créateur de mouvement automatique non contrôlé, viendra contrarier le mouvement volontaire.